vendredi 11 novembre 2016

Sortie de piste pour la France





Edouard Gravière et Loïc Fontaine


Les rues des stations françaises, ici Chamonix, moins fréquentées cette saison.
         Pour la première fois depuis 4 ans, la France perd son statut de « première destination mondiale du ski » au profit des Etats-Unis.

La fréquentation des pistes se mesure en « jours skiables », donnée représentant le nombre de personnes skiant sur le territoire national un jour donné. Et d’après Domaines Skiables de France, le pays n’a compté, pour la saison 2015-2016, « que » 52 millions de ces jours skiables contre 53,9 millions pour les USA.

Les Etats-Unis ont profité du recul français de 3% pour récupérer la tête d’un classement qu’ils dominaient jusqu’à 2012. La France reste néanmoins le leader européen, devant l’Autriche qui arrive à la 3ème place.

Selon les professionnels français, cette baisse est due à un manque exceptionnel de neige, particulièrement dans les stations de basse et de moyenne altitude. Mais ce résultat ne cacherait-il pas un problème plus profond pour l’industrie du ski français, voire mondiale ? Probablement. Economiquement et climatiquement, le temps s’annonce maussade pour de nombreuses stations.

Depuis maintenant plus d’une décennie, les chercheurs ont observé  une nette diminution de neige au fil des saisons. L’élévation des températures est la cause principale de ce phénomène.

Cette tendance a fortement impacté l’industrie du ski en France: d’une part, la saison est de plus en plus courte; d’autre part, de fortes disparités sont apparues entre les différentes stations de ski françaises. En effet, la neige naturelle étant plus abondante en altitude, les stations en moyenne et basse altitude doivent se tourner vers la production –très couteuse – de neige artificielle. Mais les budgets limités de ces stations ne permettent pas une utilisation intensive de cette technologie : elles voient donc leur fréquentation faiblir, et séduisent de moins en moins les investisseurs. A contrario, les stations de haute altitude et de renommée s’adressent à une clientèle de plus en plus aisée.

Cependant, malgré leur place de leader mondial, les Etats-Unis doivent faire face à la même menace qu’en France. Récemment, l’agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) a révélé que la couverture neigeuse sur l’hémisphère Nord au mois de juin a chuté de 30% par décennie depuis 1979.


Qu’en est-il de l’avenir ? Selon Diana Madson, directrice d’une ONG américaine visant à promouvoir les zones montagneuses, les stations « ont besoin de diversifier leur économie » pour survivre, en proposant par exemple des activités estivales et en faisant preuve d’originalité pour faire revenir les clients. Et quant à la neige, c’est à nous tous d’agir pour son retour.


mercredi 24 février 2016

Le stockage d’énergie au secours des énergies renouvelables


Le stockage d’énergie au secours des énergies renouvelables



La batterie qui révolutionnera la façon dont on consume les énergies renouvelables

     Tesla, une des entreprises pionnières dans le marché du stockage d’énergie, a présenté ses batteries ultra-design à usage domestique en avril 2015.  Selon Elon Musk, PDG de Tesla, ces systèmes de stockage peuvent alimenter la terre entière en électricité.

Ces systèmes de stockage peuvent alimenter la terre entière en électricité

Depuis quelques années, on cherche à produire de l’énergie de manière propre et durable par des énergies dites renouvelables. Néanmoins le vent, le soleil et les autres ressources « vertes » seules ne suffissent pas à fournir l’énergie nécessaire pour le monde entier. Un des principaux problèmes des énergies renouvelables est leur variation de production. Par exemple, les éoliennes produisent de l’électricité seulement en fonction de l’intensité du vent. Par conséquent, la quantité d’énergie fournie n’est pas imposée par la demande mais par les conditions naturelles et climatiques.
Peu de personnes savent que la régulation de puissance est un des services fondamentaux d’un réseau électrique. Elle est effectuée grâce aux centrales de combustibles fossiles qui comblent les écarts entre la consommation et la production moyenne lorsque les énergies vertes ne suffisent pas. Mais ce service pourrait être réalisé par des méthodes de stockage d’énergie telles que les batteries. Ces technologies nous permettent d’emmagasiner l’énergie lorsque les éoliennes ou les panneaux solaires fonctionnent à plein régime et produisent plus que la demande, et de la restituer à volonté quand le soir tombe ou lorsque le vent est faible.
Aujourd’hui, l’Australie est un marché idéal pour l'introduction de batteries domestiques de stockage d’énergie à cause de sa relative richesse, ses ressources solaires et le prix élevé de l'électricité. Par ailleurs, ces batteries, baptisées Tesla Powerwall et Tesla Powerpack, peuvent aussi servir en cas de coupure de courant.
Toutefois, ce produit présente quelques inconvénients. Dans certains pays comme les Etats-Unis et la France, où des politiques favorisant le solaire sont mises en place, l’énergie excédante produite par les panneaux solaires est directement injectée dans le réseau électrique. Le fournisseur rachète le surplus et le réseau fait office de stockage. Il n’y a donc pas besoin pour les particuliers d’acheter de telles batteries.
D’autre part, le prix de ces articles peut dépasser le budget de certains (env. $3000). C’est pourquoi Tesla a utilisé une stratégie de production en masse dans sa “Giga usine” au Nevada, ce qui lui permet de rendre un produit 25% moins cher que ses concurrences. Le site, devenu opérationnel depuis cet été, a déjà commencé à fabriquer des batteries qui devraient être disponibles dans le monde entier en 2016.
Bien que la batterie soit la technologie de stockage la plus connue, il existe bien d’autres technologies pour stocker l’énergie. Tesla a donc encore de la concurrence sur ce domaine. La guerre commerciale du stockage d’énergie a bien commencé.

Martin REYNAUD & César Eduardo VAZQUEZ MARTINEZ

Sources :
http://www.abc.net.au/news/2015-10-21/home-battery-storage-to-revolutionise-solar-industry/6870444
http://www.abc.net.au/news/2015-05-08/steketee-where-tesla-leads,-australia-is-reluctant-to-follow/6454134
http://www.smh.com.au/business/comment-and-analysis/tesla-earmarks-australia-for-battery-invasion-20151104-gkqmf3.html
http://www.bbc.com/news/business-27071303


jeudi 21 janvier 2016


FOCEEN 
Mariam Karkarashvili & Mathilde Peyret 
Por el octavo año consecutivo, los estudiantes de Centrale Marseille organizan el FOCEEN, un foro de encuentros entre empresas y estudiantes de la región PACA.
El 3 de Noviembre de 2015, 60 empresas de todos los sectores de actividades encontraron a 1500 de los futuros titulados de la región PACA, en el Palacio de Congresos de Marsella, para ofrecerlos varias oportunidades de prácticas o de carreras. El foro también propone varios servicios, como las correcciones de historial o las simulaciones de entrevistas, para ayudar a los estudiantes a mejorar su presentación.
  

Esta operación anual de seducción recíproca entre empresas y estudiantes crece cada año y se ha vuelto un acontecimiento imprescindible de la región PACA. 
Gracias a este desarrollo, el foro acogía grandes grupos como EY o PwC, dos de los más importantes gabinetes de auditoría del mundo, y Orange como patrocinador de la edición. Especialmente, era Luc Bretones, vicepresidente de Orange Valle y del Tecnocentro Orange, quien encabezaba la conferencia de clausura sobre el tema de la innovación en el campo digital.

                            
Por primera vez, el foro ofrecía unas conferencias sobre el empleo de ingenieros y un concurso de empresariado para estimular el espíritu de innovación de los estudiantes también.


« Una operación anual de seducción recíproca entre empresas y estudiantes »



El éxito del foro puede explicarse por la nueva forma de gestión de empresas de la asociación. Efectivamente, la plantilla ha instaurado varios grupos de trabajo para transformar la asociación en profundidad y reestructurarla. Todas las medidas tienen por objetivo infundir un nuevo impulso, más joven, más dinámico y profesional y obtener la norma ISO 9001 durante su mandato. El progreso de esta reciente asociación estudiantil es visible también con las 4 nuevas alianzas con unas escuelas que permiten extender la influencia del foro y, así, apoyar el objetivo fundamental del FOCEEN : promover el empleo y la obtención de prácticas en la región.





jeudi 7 janvier 2016

Bitcoin : la monnaie du futur ?


Bitcoin est la première devise monétaire électronique décentralisée. Les bitcoins sont des unités monétaires électroniques, donc immatérielles, que l’on peut utiliser pour payer sur Internet. Ils sont transmis d’une personne à l’autre sans passer par une banque ou un bureau de change. Il est possible d’échanger des bitcoins contre des dollars, des euros, ou toute autre monnaie. Ils sont conservés dans le portefeuille électronique de chaque utilisateur, accessible depuis un smartphone ou un ordinateur.

Qu’est-ce qui différencie le Bitcoin de toutes les autres monnaies ?

L’absence totale d’autorité centrale contrôlant les flux et les utilisateurs, mis à part un réseau d’utilisateurs qui accepte de suivre les transactions – contre rémunération, en bitcoins bien sûr. Depuis sa création en 2009, tout le monde peut ouvrir un compte et utiliser ses bitcoins à sa guise. Pour obtenir des bitcoins, il faut les acheter en payant avec une devise classique comme l’euro ou le dollar. Pour les dépenser il suffit de posséder une adresse Bitcoin, équivalent d’un RIB dans une banque classique, pour envoyer et recevoir des paiements. Et une fois votre compte ouvert sur le site Bitcoin, personne ne sera  capable de vous le fermer, ni même de demander des informations personnelles sur vous ou les autres utilisateurs.

Comme la valeur d’un bitcoin dépend de son taux d’offre et de demande, elle peut varier très rapidement, jusqu’à perdre 80% de sa valeur en quelques secondes. Afin que les bitcoins ne perdent pas toute leur valeur, le fondateur du site Bitcoin a décidé de limiter à 21 millions le nombre total de bitcoins sur le marché. La création de bitcoins est progressive depuis 2009, et chaque année de nouveaux bitcoins sont mis sur le marché, jusqu’à ce que la quantité maximale fixée soit atteinte. Actuellement, on estime que la production de bitcoins atteindra son maximum en 2140. 

Pourquoi et comment l’utiliser ?

Des milliers de vendeurs de tous secteurs acceptent désormais des paiements Bitcoin en ligne. Ces compagnies fournissent en général une adresse Bitcoin vers laquelle envoyer l’argent afin de sceller la transaction. Pour les entreprises, le paiement par Bitcoin est préférable à celui par carte de crédit car il permet d’économiser les frais bancaires. Pour les clients, de nouvelles opportunités apparaissent pour avoir recours au Bitcoin. En Argentine, en Indonésie ou en Afrique, de plus en plus d’immigrants envoient à leur famille des versements via Bitcoin pour celles qui ne disposent pas de compte bancaire. Dans d’autres circonstances, le Bitcoin permet aussi des transactions de quelques centimes, ce qui n’est pas le cas de tous les systèmes classiques de paiements, qui imposent souvent des montants minimaux.

Le Bitcoin serait-il alors la monnaie du futur ? Les économistes s’affrontent sur le sujet. Bien que possédant de nombreux avantages, son cours reste très variable et son utilisation, bien que croissante, reste aujourd’hui peu répandue. Puisque moins d’une personne sur quatre savait en 2014 ce qu’est un bitcoin, il semble peu probable que cette nouvelle monnaie se substitue rapidement au dollar. Quoi qu’après la lecture de cet article, vous faites maintenant partie de cette minorité grandissante.

À SAVOIR
En 2010, un homme a payé 2 pizzas à l’aide de 10.000 bitcoins. En 2013, cette même quantité de bitcoins valaient plusieurs millions de dollars. 

Joséphine Solier

Sources :

Vidéo
· What is Bitcoin? (v2) – WeUseCoins https://youtu.be/Gc2en3nHxA4
· Top 10 Bitcoin Facts – WatchMojo.com https://youtu.be/2UC_8NdR1To